Tuyauterie industrielle en Bretagne

Les réseaux de fluides

Les réseaux de fluides de notre entreprise de tuyauterie en Bretagne sont majoritairement réalisés en inox 304L ou inox 316L dans les secteurs de l’agroalimentaire, de la chimie et de la santé. Que ce soit sur la ligne de production ou dans les combles techniques, ces réseaux sont constitués de collecteurs alimentant les lignes, et les piquages vont venir alimenter les machines de production, ballon d’eau chaude sanitaire, d’eau froide, ballons tampon, cuves de production, échangeurs, enrouleurs eau chaude et enrouleurs eau froide, enrouleurs d’air comprimé ou matériels d’hygiène (lave main inox, gratte semelles, fontaines, lave bottes que l’on retrouve dans les sas hygiène), avec des raccords de tuyauterie et des vannes en amont.

Le calcul dimensionnement tuyauterie industrielle

Ce calcul est réalisé par le bureau d’études des fluides et doit également appliquer des normes de tuyauterie industrielle, que l’on retrouvera sur les PID, les plans isométriques qui intègrent les symboles de tuyauterie (dessin technique de tuyauterie industrielle).

Soudure tuyauterie inox et piquage de tube

Ces tuyauteries sont soudées par le procédé soudure tig inox et sont inertées (inertage de tuyauterie) ou chambrées (chambrage tuyauterie inox) à l’azote ou à l’argon de manière à éviter le rochage. Les piquages sont variés en fonction des configurations du collecteur ou des besoins en amont ou nécessités des types de fluides. On distingue le piquage droit male ou piquage en té, le piquage à 45° ou selon un autre angle, le piquage en pied de biche, le piquage gueule de loup et le piquage en paire de fesses. On ne saura comment faire un piquage qu’une fois déterminés les besoins du réseau et contraintes des fluides et contraintes de passage des réseaux. La soudure piquage est également déterminante et parfois très technique (soudures radiographiées). A partir de ces piquages, le tuyauteur soudeur réalise les antennes d’alimentation qui vont ensuite alimenter les descentes en salles.

Le supportage en tuyauterie industrielle

Il est également un élément déterminant, car il doit respecter les pentes et ne pas présenter de zone de rétention, intégrer les contraintes de son environnement, l’isolation de tuyauterie éventuelle, et être suffisamment résistant pour supporter les réseaux de manière stable.

Le temps de pose de la tuyauterie industrielle

le temps d’installation de tuyauterie industrielle est très variable, et même s’il est souvent ramené au ml, il sera radicalement différent en fonction des types réseaux, de la nature du fluide, de l’environnement, des épaisseurs, des diamètres, de la technique de soudure de tuyauterie employée, et bien-sûr du tuyauteur soudeur ou soudeur tuyauteur.

L’isolation des tuyauteries (calorifugeage tuyauterie)

Intégrée dans le traçage des réseaux dès le départ, pour prévoir les encombrements. Elle est basée sur des support pour tuyauterie industrielle qui peuvent être les fers de charpente, ou bien les rails de supportage posés par les équipes de tuyauteurs, support mural tuyau inox (tôle inox pliée en omégas ou tôle inox pliée en cavaliers). Sur ces supports les tubes de tuyauterie sont calés dans des colliers isophoniques, des colliers inox pour tuyauterie ronds ou hexagonaux, des berces ou berceaux, des cornières en té coulissantes. Si nécessaire l’isolation peut également intégrer un traçage électrique, avec des systèmes de cordon chauffant par exemple. L’isolation tuyauterie industrielle est constituée le plus souvent de laine de roche ou de mousse PU injectée (isolant mousse pour tuyauterie). Le tuyau calorifugé est ensuite recouvert de coque PVC ou de tôle isoxale. Son épaisseur sera variable en fonction de la température du fluide et de la température environnante, ainsi que du diamètre des réseaux de tuyauterie industrielle.

Les accessoires de tuyauterie industrielle

Une installation de tuyauterie industrielle intègre toujours de très nombreux accessoires. Les vannes ou robinets industriels sont très diverses : vannes papillons, vannes à boisseau sphérique, vannes de réglage, vanne pneumatique à simple effet ou double effet, vanne à membrane, vanne pilotée, vanne SMS, vanne de décharge, vanne 2 voies, vanne 3 voies, vanne de sectionnement, vanne d’isolement, vanne de purge, vanne de sécurité, vanne thermostatique, vanne de régulation, vanne d’arrêt, vanne papillon à commande pneumatique… toutes ces vannes ayant des joints également très divers (joints nitriles, joint EPDM, joints VITON, …) selon les fluides. On retrouve également dans tous ces accessoires les raccord tuyauterie (raccord union, raccord SMS, …), les embouts males, les manchons, les bobines, les demi-bobines, les bouchons, les collets, les joints de tuyauterie, les brides plates, brides tournantes, brides à souder, brides à collerette, les sondes, les filtres, les niveaux, les détecteurs, les mitigeurs eau froide et eau chaude, les soupapes de sécurité et soupapes de décharge, les coudes inox, les tés inox, les manomètres, les compteurs et débitmètres, les pompes, les tuyaux flexibles et antivibratiles, …

Les réseaux de tuyauterie process

Ce sont des réseaux très souvent réalisés en tube inox SMS, hypertrempé ou non hypertrempé, en alliage 304 L ou 316 L, et les soudures TIG sont avec ou sans métal d’apport. La qualité des soudures se doit d’être parfaite, intégrant souvent des contrôles radio ou testées avec des passages d’obus. Une caractéristique des réseaux process est également le peu d’espace disponible pour réaliser les jonctions et raccordements de cuves, les tableaux de pontage et la précision des crosses de raccordement SMS, tout en limitant les pertes de charge.

Les réseaux de tuyauterie gaz

Ces réseaux sont toujours peints en jaune et restant bien visibles, intègrent des équipements spécifiques : nourrices d’alimentation à partir de laquelle partent des piquages contrôlés avec des vannes papillon, postes de détente gaz, soupapes de sécurité et tuyauterie d’échappement, vannes de coupure et d’isolement, armoires inox. Ces réseaux sont bien-sûr toujours éprouvés avant mise en route : épreuve ou test de pression à 6 bars minimum pendant 24 heures au moins.